Méfiez-vous : ces plantes que vous pensiez « amies » pourraient tuer votre jardin

Par L'équipe

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Les associations de plantes qui ne fonctionnent pas
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Dans le domaine du jardinage, l’association des plantes est une pratique courante pour maximiser l’espace et les ressources tout en encourageant la croissance saine des végétaux. Cependant, certaines associations entre différentes espèces de plantes peuvent être néfastes pour leur développement. Dans cet article, nous mettons en lumière quelques-unes de ces associations à éviter pour vous aider à améliorer votre jardin.

Artichauts et Ails : un duo problématique

L’artichaut est une plante dont les feuilles larges et les fleurs sont très appréciées en cuisine. Elle a besoin d’un sol riche, bien drainé et d’un emplacement ensoleillé pour prospérer. En revanche, l’ail est une plante au bulbe odorant que l’on utilise surtout comme condiment dans nos préparations culinaires. Ce dernier a des besoins similaires à ceux de l’artichaut en termes de sol et d’exposition.

Cependant, l’association de ces deux plantes n’est pas recommandée. En effet, elles sont toutes deux sujettes aux mêmes maladies et parasites, notamment les pucerons et la rouille. L’ail peut attirer les pucerons qui se nourrissent de la sève des plantes et affaiblissent ainsi l’artichaut. De plus, la forte odeur de l’ail pourrait modifier le goût des artichauts et réduire leur qualité gustative.

Framboisiers et autres arbustes à baies : les raisons d’éviter leur association

Les framboisiers sont des arbustes rustiques et peu exigeants qui donnent de délicieux fruits rouges. Cependant, ils ne doivent pas être associés à certaines autres espèces d’arbustes à baies comme les groseillers ou les cassissiers.

La compétition pour les nutriments et l’eau

Toutes ces plantes ont besoin de beaucoup de nutriments et d’eau pour produire une abondante récolte de fruits. En conséquence, lorsqu’elles sont plantées ensemble, elles entrent en compétition pour ces ressources précieuses, surtout si l’espace entre elles est trop restreint. Ceci peut nuire à la quantité et à la qualité des fruits obtenus.

Les problèmes de circulation de l’air et d’ensoleillement

Les framboisiers, les groseilliers et les cassissiers ont également besoin d’une bonne circulation de l’air et d’un ensoleillement suffisant pour s’épanouir. Si des framboisiers sont plantés trop près de ces autres arbustes à baies, leurs feuillages denses peuvent empêcher l’air de circuler librement et l’ombre projetée par les différents végétaux peut priver les autres plantes de lumière. Ce manque de ventilation et de luminosité augmente le risque de maladies fongiques et limite leur rendement.

Plantes aquatiques et plantes terrestres : l’impossibilité d’une association réussie

Il est évident que les plantes aquatiques, qui prospèrent dans un milieu immergé, ne peuvent pas coexister avec des plantes terrestres qui ont besoin d’un sol ayant une teneur en eau plus faible. Cette incompatibilité réside principalement dans la différence de besoins en matière d’humidité et de type de sol.

Les plantes aquatiques nécessitent un sol constamment humide ou submerged, alors que les plantes terrestres préfèreront souvent un sol dont l’humidité varie en fonction de leur besoin spécifique. L’association de ces deux types de plantes pourrait donc entraîner l’asphyxie des racines des plantes terrestres, tandis que les plantes aquatiques pourraient souffrir d’un manque d’eau ou de nutriments adéquats si elles sont plantées dans un sol trop sec.

Généralités sur les associations de plantes à éviter

Bien que cet article ait abordé quelques exemples précis d’associations non viables, il existe d’autres combinaisons de plantes qui peuvent poser problème. En général, il est important d’éviter :

  • L’association de plantes ayant des exigences similaires en termes de ressources (eau, nutriments, espace) pour minimiser la compétition entre elles.
  • La plantation côte à côte de plantes sujettes aux mêmes maladies ou parasites pour limiter les risques de propagation.
  • L’association de plantes ayant des besoins très différents en matière d’ensoleillement, d’humidité ou de type de sol.

En prêtant attention à ces conseils et en étudiant les besoins spécifiques de chaque espèce, vous augmenterez vos chances de réussite dans l’aménagement de votre jardin et favoriserez un écosystème sain et équilibré.


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